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FDLM438 – Des animaux très solidaires

Posté le par le français dans le monde

Reportage – Des animaux très solidaires

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Reportage France du 07 novembre 2021 : « Des animaux très solidaires » – Florent Guignard

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Pour aller plus loin, faites l’exercice sur RFI Savoirs :
https://savoirs.rfi.fr/fr/apprendre-enseigner/sciences/des-animaux-tres-solidaires/1

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Florent Guignard : On le voit le plus souvent juché sur un bœuf, un buffle ou un rhinocéros. Passager pas du tout clandestin, le pique-bœuf picore la peau des animaux à la recherche de larves, de tiques. Un anti-parasitaire naturel pour mammifère qui peut aussi servir
d’alarme à l’approche d’un danger.
Le pluvier lui, est un oiseau spécialisé dans l’hygiène bucco-dentaire. Quand le crocodile a fini son repas, il ouvre grand sa gueule et le bec pointu du pluvier devient un cure-dent. C’est le programme « dentifrice contre nourriture ». [sifflement de pluvier]
En mer aussi, vive la cohabitation entre le requin et le rémora [le journaliste fait une erreur dans le nom] appelé aussi « poisson suceur », aspirateur à parasite. Le requin évite les maladies et offre un repas à son hôte mais aussi la gratuité des transports.
[Extrait du dessin animé Le monde de Nemo produit par Walt Disney : « Dans quelle sorte de maison habites-tu ? Dans une aménémone… dans une aminonmanone ! Ça va, c’est bon ! »]
L’anémone offre le gite au poisson-clown – Nemo au cinéma – malgré ses nématocistes, ses tentacules urticants. Et c’est même un couple à trois avec une microalgue brune qui se nourrit du caca de Nemo.
L’union fait la force. Les fourmis protègent les pucerons des coccinelles pour profiter de leur miellat.
Le baobab ne fleurit que la nuit. Ça tombe bien et pour lui et pour les chauve-souris, animaux nocturnes.
La pollinisation est un mutualisme à grande échelle : pour se reproduire 170 000 plantes sur la planète ont besoin de l’aide, plus ou moins volontaire, de 200 000 espèces animales venues profiter du nectar ou des graines qu’elles feront voyager.
[extrait d’Ensemble de Grand corps malade : « L’entraide et le partage, c’est l’avenir de l’espèce. Quand la vie est trop lourde, portons-la à plusieurs. »]
L’alimentation est la cause première du mutualisme et voici l’exemple du grand indicateur.
[sifflement de grand-indicateur]. Le nom de cet oiseau d’Afrique ne doit rien au hasard. Il indique aux humains où sont les ruches d’abeilles. Au Mozambique, les hommes de la tribu Yao les appellent grâce à un cri transmis de génération en génération. Les oiseaux leur répondent et les guident vers la ruche. Une fois que les hommes se sont servis en chassant les abeilles, l’oiseau finira les restes. Un exemple quasi unique de mutualisme entre humains et animaux sauvages.
La domestication animale, elle, pousse la logique à l’extrême. A la fin, ce sont toujours les humains qui gagnent quand ils nourrissent le bœuf ou le cochon avant d’en faire leur repas. [grognement de cochon].
L’être humain – animal égoïste par excellence – pratique toutefois un mutualisme équilibré à travers son microbiote intestinal. Les innombrables bactéries qu’il nourrit et qui le protègent.
Dans un gramme d’excrément humain, il y a 100 milliards de bactéries. Ensemble, tout devient possible !

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