Culture : Dans la peau de Gloria Di Parma, danseuse au Crazy Horse

Reportage France du 30/08/2019 – Lucie Bouteloup

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– « Bon, les gars, on va commencer la répet. Gloria, c’est bon pour toi ? »
– « À partir de l’ouverture rideau ? »
– « Ouais. Allez, on y va ! »

[musique de cabaret pendant les répétitions]

Gloria Di Parma : Bonjour, je m’appelle Gloria Di Parma et je suis la danseuse italienne du Crazy Horse et capitaine aussi de l’équipe.

– « Et 5, 6, 7, 8… Cambre bien ma Glo, cambre bien ! Voilà ! Montre-moi ces jolies fesses…  [rire] »

Gloria Di Parma : Jamais avant le Crazy, je pensais que j’aurais dansé topless ou habillée par la lumière comme on fait ici. Mais en fait, c’est justement la précision des mouvements, le fait que le spectacle soit si soigné qui m’a fait [me] sentir à l’aise, en fait. Et aussi, les filles dans les loges, on a une ambiance vraiment unique. C’est quelque chose de vraiment spécial.

– «  Garde bien le regard. Voilà, merci ! Bon ben ma Glo ça y est, c’est bon, tu es prête pour ce soir, ok ? Et puis, on se dit à tout à l’heure pour le show ! »

[musique de cabaret pendant la représentation ; brouhaha et gens qui parlent]

– « Mesdemoiselles, sur scène dans 25 minutes s’il vous plaît, 25 minutes. Merci ! » 
– « Ladies and gentlemen ! Mesdames et messieurs ! Are you ready for the show ?  »

[applaudissements]

Gloria Di Parma : Quand on est danseuse au Crazy, on fait deux shows par soir donc, ça veut dire qu’on dans six heures par soir environ plus une heure d’échauffement avant. On fait des répétitions générales, on fait des répétitions individuelles. Et puis, c’est beaucoup de yoga, beaucoup de Pilates. C’est sûr que le travail qu’on fait avec notre corps, c’est le travail d’un sportif de haut niveau. Donc, c’est souvent, beaucoup de blessures au niveau du dos à cause de la posture. Et après, il faut juste prendre le temps de se soigner. Et ça, je pense que c’est une des choses les plus difficiles de devoir quitter la scène quand on est blessée parce que c’est comme si on ressentait vraiment un vide.

[musique de cabaret pendant la représentation]

Gloria Di Parma : C’est comme si on était des créatures sur scène qui, à un moment donné, prennent vie. Ce jeu m’amuse beaucoup parce que déjà, c’est une femme qui a du pouvoir. C’est une femme qui peut choisir. C’est une femme qui décide de jouer et après de disparaitre. [rire]

Ce qui me plait vraiment ici, c’est d’avoir appris,à avoir confiance en moi… et de pouvoir danser sur cette scène qui est vraiment si spéciale et qu’on ne trouve nulle part ailleurs.

[musique et applaudissements]

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