Fdlm 426 – Culture : Quand le cinéma s’invite à l’hôpital (2’34’’)

Posté le par le français dans le monde

« Reportage France » du 6 septembre – Laurence Théault

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Pour aller plus loin, faites l’exercice sur RFI Savoirs :

https://savoirs.rfi.fr/fr/apprendre-enseigner/culture/du-cinema-a-lhopital/1

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[Plusieurs personnes parlent entre elles.]

Laurence Théault
Drôle d’endroit pour une rencontre avec le cinéma ! L’hôpital Lariboisière offre ses façades, ses galeries intérieures et sa magnifique architecture à des affiches de films ou des portraits d’acteurs. Ici, le sourire canaille de Jean Dujardin ; là, la bouille rondouillarde d’un Bernard Blier.

[Musique du film Le grand blond avec une chaussure noire]

Laurence Théault
Si c’était un film, ce serait « Le grand brun avec une blouse blanche ». Patrick Henri, professeur en cardiologie a soutenu l’initiative.

Patrick Henry
On sait que le rire, le fait de rire, de sourire, ça permet d’accélérer la guérison. Et donc, l’idée, c’était d’afficher des rires, des gens qui sourient, des gens qui rient. Et je crois que, de façon unanime, les gens étaient absolument ravis de cette initiative de collaboration – Gaumont et « Assistance publique – hôpitaux de Paris » – et qui permet de rendre le quotidien des soignants et des soignés un peu plus gai.

[Extrait de la comédie Les visiteurs]

Laurence Théault
Des années 50 jusqu’à nos jours, 300 comédies sont racontées au sein de l’hôpital. Toutes issues du catalogue Gaumont. Ariane Toscan du Plantier.

Ariane Toscan du Plantier
Les voir se balader, regarder ces phrases de films cultes, se rappeler des moments d’émotions qu’ils ont pu avoir en famille, c’est ça ! Il n’y a pas d’autre plaisir. On fait ça aussi parce que ça passe par la transmission. Je pense que c’est à nous – les sociétés comme les nôtres – de faire ce travail de dire aux gens : « Ce n’est pas l’histoire de Gaumont, c’est la vôtre. »

[Extrait de OSS 117]

Laurence Théault
Mais le cinéma s’invite aussi dans les chambres. Les patients peuvent regarder une sélection de films à la télévision. Anouk a 25 ans. Elle est hospitalisée en cardiologie. Le professeur Henry est à ses côtés.

Anouk
Pour moi, ça a été très important de pouvoir m’évader, de pouvoir rire de ces comédies cultes dont j’entendais parler depuis longtemps et que je ne connaissais pas finalement. Ça m’a permis de me raccrocher à la vie normale. On est dans un microcosme quand même assez particulier de l’hôpital et la culture, ça nous raccroche à la vie.

Patrick Henry
Je pense qu’on peut faire beaucoup de choses pour ouvrir l’hôpital à l’extérieur et montrer que c’est un lieu plein d’humanité et pas un lieu froid et agressif.

[musique du film Les tontons flingueurs]

Laurence Théault
Anouk a pu ainsi découvrir des comédies mythiques comme Les tontons flingueurs où il est question d’ailleurs de prescription médicale.

[extrait du film Les tontons flingueurs : « Moi, les dingues, je les soigne. Je m’en vais lui faire une ordonnance et une sévère. Je vais lui montrer qui c’est Raoul. Aux quatre coins de Paris qu’on va le retrouver éparpillé par petits bouts, façon puzzle »]

Laurence Théault
 Cette exposition est une première à l’hôpital Lariboisière mais elle devrait s’installer dans d’autres hôpitaux de l’assistance publique à Paris.

[Extrait de la comédie La folie des grandeurs]

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