banniere single

FDLM437 – Oula Téhé : bijoutier de la culture hip hop

Posté le par le français dans le monde

Reportage – Oula Téhé : bijoux et hip hop

logos rfi_CMJN

Reportage France du 29/07/2021 : « Oula Téhé: bijoutier de la culture hip-hop » – Sylvie Koffi

Télécharger le reportage audio (.zip)

Oula Téhé : Ma mère m’a offert mon premier bijou à l’âge de 7 ans. Et ensuite les rappeurs que je regardais portaient et portent souvent des bijoux. Du coup inconsciemment je pense que j’ai été attiré par ce monde-là, sauf que je savais pas comment y rentrer.

Sylvie Koffi : Attiré par l’univers de la mode, passionné de musique, de foot, Oula Téhé se lance dans cet univers très fermé de la joaillerie.

Oula Téhé : Le destin m’a mis sur le chemin d’un joailler artisan et de là j’ai vraiment ressorti les premiers dessins que faisais à l’époque sans savoir comment entrer dans ce monde-là. Mais j’y ai toujours cru. Croire en son étoile.

Sylvie Koffi : L’étoile c’est l’ADN, l’identité de sa marque de joaillerie fine. Elle a pour nom Goldaia, tout un symbole, une philosophie de vie, du croquis à l’étoile, comme un écrin précieux, le bijou prend forme au côté de son mentor Badé Moussa, bijoutier sénégalais.

Oula Téhé : Le croquis une fois qu’ils ont réussi à sortir la première pièce, lui il peut vraiment peaufiner le bijou. Ensuite il va faire du polissage pour vraiment rendre la surface plate. Ensuite il va surveiller aussi le collage des pierres pour que les pierres soient bien alignées. C’est un travail main, où il va réussir à faire le montage comme vous pouvez le voir avec ce dégradé de perles.
Et ensuite on a un travail de peaufinement pour sublimer le bijou.

Sylvie Koffi : Oula Téhé casse les codes. Ses bijoux s’inspirent du hip hop, de la culture urbaine. Tout l’inspire : la rue, une musique, un parfum, une sensation… Ses créations puisent et se nourrissent de la banlieue qu’il respire.

Oula Téhé : Je porte son rêve et ma vision sur moi.

Sylvie Koffi : Oula Téhé est tatoué d’étoiles. Tout son corps est étoilé.

Oula Téhé : Le lien avec la culture hip hop, c’est vrai qu‘il est subtil dans Goldaia. Il faut savoir que c’est plus dans un état d’esprit que visuellement. Cet état d’esprit de partir de 0 et d’arriver à construire qch. Et après on peut voir cette facette de la culture dans les modèles que je prends qui représentent la diversité du monde et qui ressemblent aux banlieues dans lesquelles on vit. Ensuite il y a les musique qu’ils utilisent. C’est toutes ces facettes de la culture de la culture que j’ai réussi à intégrer dans cette univers mais subtilement. L’étoile qu’on voit
dans le ciel lorsque on fait un rêve, on la regarde et on lui parle. On lui dit mon rêve c’est d’être ça. Mais l’étoile qui est dans l’univers, , on ne peut pas la décrocher. L’étoile de Goldaia on peut l’avoir sur soit, la porter et lui donner cette signification. Par exemple, moi j’ai le bracelet « ma belle étoile » sur moi. Et quand je la regarde, je me rappelle pourquoi j’ai commencé. Et ca me permet de traverser mes périodes compliquées. Ma mère a donné la signification à son étoile. Les clients ont donné leur signification à leur étoile.

Sylvie Koffi : Une étoile est née, elle a pour nom Goldaia.

Télécharger le reportage audio (.zip)

Aucun commentaire

Laisser un commentaire